Les paysages-écrans du Rwanda. Première partie
Plus de vingt ans après le génocide des Tutsi, hormis les quelques sites mémoriaux, les traces du génocide sont peu visibles dans les paysages rwandais. Les collines à perte de vue sont . . .
A l’épreuve de l’extrême, l’art est un défi que les artistes doivent surmonter. Aujourd’hui comme hier, ils n’ont de cesse de faire œuvre de mémoire, pour s’élever contre le déni et l’effacement des morts sans sépulture. La création, par ses ressources symboliques, permet de dévoiler ce qui a été dérobé au regard, tout en assurant le travail de transmission, c’est-à-dire le passage à témoin, des événements non inscrits dans l’Histoire officielle.
Plus de vingt ans après le génocide des Tutsi, hormis les quelques sites mémoriaux, les traces du génocide sont peu visibles dans les paysages rwandais. Les collines à perte de vue sont . . .